Les nourritures
Spiritualités d’ici et d’ailleurs comme nourriture d’un propos artistique
Au fil du temps et des hasards qui n’en sont pas, nous croisons des femmes et des hommes porteurs de cultures traditionnelles ou d’univers singuliers. Progressivement, nos consciences s’initient à l’invisible qui nous entoure, entrent en connexion avec l’ancestral. Une autre appréhension du monde s’ouvre à nos esprits et nos corps.
Une imprégnation lente de l’intuitif, du sacré, de l’organique.
Chamanes amérindiens, maître de danse Butoh, confrérie Soufi marocaine aussi bien que la beauté et l’harmonie de la sculpture et l’architecture romanes ou les paysages du Pays Rochefortais… chacun à leur façon et par leurs entrées nous ont nourri de leurs énergies.
La création de masque et le jeu masqué entre pleinement dans ce processus : d’abord pour faire l’autruche, pour se cacher et faire avec, ce qu’on ne peut pas faire sans ! Mais sa portée poétique est forte et fait accéder à l’imaginaire, aux esprits. Puis vient le moment d’apprendre à se mettre à la disposition du masque… « Le masque est avide de ton sang »
Cécile Villiers